
Plan de l’article
Fiche technique
Principaux composants
Suc d’Aloès (officinal) : Contient entre autres des aloïnes et de l’acide coumarique
Gel d’Aloès : Eau (98%), polyscaccharides mucilagineux, lipides, stérols, acides aminés (dont 7 parmi les 8 indispensables : leu, thre, lys, phe, val, met, isoleu, ne manque que le tryptophane) et acide salicylique
Utilisations traditionnelles et allégations communément citées
En 1935, l’emploi topique du gel pour traiter des brûlures causées par les rayons X donne un regain d’intérêt à l’aloès qui fait alors une entrée remarquée dans le monde des produits cosmétiques et dermatologiques. L’usage externe est le plus répandu. Le Gel d’aloès (constitué par mucilage des cellules centrales) est ainsi utilisé en cosmétique et lors d’infections cutanées pour son effet cicatrisant et la minimisation des risques d’infection lors de blessures, eczéma, prurits, brûlures, érythèmes solaires, gerçures, crevasses, engelures, irritations, plaies infectées, inflammations cutanées, gingivites voire conjonctivites (pulpe fraîche appliquée localement). Un usage interne est possible également. Son latex, par exemple, est utilisé pour ses propriétés laxatives. L’aloès agit également comme un antibiotique et un anti-inflammatoire vis-à-vis de différents modèles d’inflammation et d’irritants (colites ulcératives et maladies inflammatoires intestinales).
Données publiées en recherche fondamentale
L’effet de l’Aloe vera dans le traitement de la cryptosporidiose a été mis en évidence chez des souris saines et immunodéprimées.
Données cliniques publiées en médecine humaine
Le suc d’aloès est un puissant laxatif pour le côlon, il favorise l’élimination des toxines et peut aussi soulager les crampes d’estomac et les maux gastriques.
Son action immunomodulante donnerait à l’aloès un effet protecteur vis-à-vis du développement tumoral.
L’aloe-émodine est un anti-herpétique.
Les études récentes présentent un usage dans le traitement du diabète, des allergies ou de la constipation.
Données cliniques publiées en médecine vétérinaire

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Descriptif
Plante grasse succulente sans tige, à feuilles persistantes épaisses mais étroites, charnues (réserves d’eau dans le parenchyme à l’intérieur de la feuille), épineuses sur les bords. Fleurs jaunes (Aloès des Barbades) ou rouges (Aloès du Cap) en inflorescence centrale. La plante peut atteindre 1 m au bout de 4 à 5 ans, c’est alors que l’on peut commencer à prélever ses feuilles.
Originaire d’Afrique Orientale et du pourtour méditerranéen, l’Aloe vera est cultivé partout sous les tropiques et dans les régions chaudes du globe : Afrique, Inde, Asie, Caraïbes, Amérique du Sud, Mexique, Sud des États-Unis, etc… Ailleurs dans le monde, il est répandu comme plante ornementale.
La pulpe claire, semblable à du gel, recueillie dans les parties vertes de la plante est utilisée tant en usage interne qu’en usage externe. Comme c’est une plante des milieux arides, ses feuilles sont composées à 98 % d’eau et d’un précieux mélange fait de vitamines, d’oligo-éléments, d’enzymes et d’acides aminés, qui font de l’aloès une des plantes les plus riches qui soit dans sa composition.
Procédés d’obtention, conditions de récolte et particularités notables
Environ 15 espèces d’aloès possèdent des propriétés médicinales. Mis à part Aloe barbadensis, les plus utilisées sont :
– Aloe arborescens, bien connu au Japon, au Portugal et au Brésil;
– Aloe succotrina, Aloe curaçao, Aloe capiensis et Aloe ferox, qui servent traditionnellement pour la fabrication des extraits à base de latex (aloès pharmaceutique), mais dont on peut également employer le gel.
L’Aloès du Cap entre dans la composition de “l’Élixir du Suédois”.
Il faut distinguer l’extraction de la sève et celle de la pulpe d’aloe vera qui donnent lieu à des produits aux usages totalement différents.
Autrefois, la sève de l’aloe vera était collectée par simple écoulement dans une peau de chèvre, une auge de bois ou tout autre contenant rudimentaire, puis concentrée par simple évaporation à l’air libre (ou par ébullition) sur un feu pendant quelques heures, avant de laisser refroidir. On obtenait ainsi une masse résineuse compacte de couleur brun foncé.
Actuellement, des techniques industrielles ont remplacé ces procédés « artisanaux ». Le processus d’extraction utilisé va déterminer la qualité et les usages du produit fini. Par exemple, la concentration de la sève collectée se fait dans des chambres à vide qui permettent d’obtenir une poudre fine de teinte rougeâtre à brun rouge, d’odeur forte caractéristique et de saveur amère très désagréable.
C’est à partir de cette sève concentrée et séchée qui se conserve bien, que sont préparées les différentes formes de produits à l’Aloe vera (poudre et teinture principalement) que l’on retrouve dans des spécialités pharmaceutiques allopathiques et homéopathiques à base d’Aloe vera, destinées exclusivement aux indications digestives.
Parties utilisées et principaux composants
Parties utilisées: Suc concentré et séché de la feuille (latex), ou gel issu des cellules centrales de la feuille (indications différentes).
Suc d’Aloès (officinal) :
- Dérivés hydroxyanthracéniques A et B (25 à 40 %) : aloïnes, barbaloïnes
- Esters du 6-O-cinnamate
- Aloe-émodol
- Chrysophanol
- Acide coumarique
- Fraction résineuse : aloésone, aloérésines
Aloès des Barbades : 7 hydroxy-aloïnes
Aloès du Cap : aloïnosides
Gel d’Aloès :
- Eau (98%)
- Polyscaccharides
- Lipides
- Acides aminés (dont 7 parmi les 8 indispensables : leu, thre, lys, phe, val, met, isoleu, ne manque que le tryptophane)
- Stérols
- Enzymes
- Acide salicylique
Utilisations traditionnelles et allégations communément citées*
*De nombreuses allégations figurent dans des livres et publications grand public, basées sur une utilisation traditionnelle ou empirique. Se reporter aux sections des données publiées pour les propriétés ou utilisations ayant fait l’objet d’études scientifiques.
L’Aloes est utilisé depuis plus de 5000 ans, on retrouve des traces de son utilisation dans l’Égypte Ancienne, la Grèce Antique mais aussi dans les plus vieilles médecines du monde que sont la Médecine Traditionnelle Chinoise et l’Ayurvédisme indien. Certains textes rapportent que Cléopâtre elle-même utilisait les propriétés exceptionnelles de cette plante à des fins cosmétiques. Les Mayas appelaient cette plante « la fontaine de jouvence » et la « source de jeunesse ».
1- Usage externe
En 1935, l’emploi topique du gel pour traiter des brûlures causées par les rayons X donne un regain d’intérêt à l’aloès qui fait alors une entrée remarquée dans le monde des produits cosmétiques et dermatologiques.
Le Gel d’Aloes (constitué par un mucilage des cellules centrales) est ainsi utilisé en cosmétique et pour les infections cutanées : effet cicatrisant et minimisation des risques d’infection lors de blessures, eczéma, prurits, brûlures, érythèmes solaires, gerçures, crevasses, engelures, irritations, plaies infectées, inflammations cutanées, gingivites voire conjonctivites (pulpe fraîche appliquée localement).
2- Propriétés digestives
Son latex est utilisé pour ses propriétés laxatives.
L’aloès agirait également comme un antibiotique et un anti-inflammatoire vis-à-vis de différents modèles d’inflammation et d’irritants (colites ulcératives et maladies inflammatoires intestinales).
Rappel des propriétés présumées de la plante :
- Anti-inflammatoire
- Analgésique
- Anti-prurigineux
- Cicatrisant
- Hypoglycémiant
- Hypolipémiant
- Immunostimulant
- Laxatif
Inscriptions pharmacopées (ou autres organismes d’état)
L’Agence européenne du médicament considère comme « bien établi » l’usage du latex séché d’aloès pour traiter les constipations occasionnelles. Elle recommande néanmoins d’en réserver l’usage aux patients de plus de douze ans et d’en limiter l’utilisation à moins de deux semaines.
L’Organisation mondiale de la santé considère le latex séché d’aloès comme « un traitement de courte durée de la constipation occasionnelle ». Elle cite son usage non prouvé en médecine traditionnelle pour les dermatites séborrhéiques, les ulcères gastro-intestinaux, la tuberculose et les infections mycosiques. L’usage traditionnel du gel comme cicatrisant, notamment sur les brûlures, est reconnu.
La Commission E du ministère allemand de la Santé reconnaît l’usage du latex séché d’Aloès dans le traitement de la constipation.
Les Instituts nationaux de la santé américains reconnaissent l’efficacité du latex d’Aloès séché comme laxatif, mais rappelle que les produits en vente libre contenant ce latex ont été retirés du marché américain sur ordre des autorités sanitaires. Les propriétés cicatrisantes du gel sur les plaies et brûlures bénignes sont mentionnées, ainsi que l’absence d’effet préventif sur les brûlures provoquées par la radiothérapie.
Données publiées en recherche fondamentale
Une étude de 2021 in vivo et in vitro chez la Souris a porté sur l’effet d’un traitement à base d’Aloe vera sur Cryptosporidium chez des sujets normaux et des sujets immuno-déprimés1. L’étude a montré que, chez les sujets sains comme chez les sujets immuno-déprimés, l’administration pendant 14 jours d’une dose de 250 mg/L de gel d’Aloe vera dans l’eau de boisson a permis de réduire de 100 et 99,67% l’infection par Cryptosporidium soit les mêmes résultats qu’avec le traitement nitazoxanide. de plus, les tests effectués in vitro montrent un effet anti-inflammatoire, avec une réduction des taux d’IL4, IL6, IL17 et IFNϒ.
Données cliniques publiées en médecine humaine
La seule revue systématique s’intéressant de manière rigoureuse à l’ensemble des effets biologiques de l’aloès vera a été publiée en juin 2018 et réalisée par une équipe Asiatique2.
Le suc d’Aloès est un laxatif puissant du côlon, il favoriserait l’élimination des toxines et pourrait aussi soulager les crampes d’estomac et les maux gastriques.
Son action immunomodulante donnerait à l’aloès un effet protecteur vis-à-vis du développement tumoral.
L’aloe-émodine est utilisée comme anti-herpétique.
Cette plante remarquable est recommandée aux diabétiques, et aux personnes souffrant d’allergies, de constipation, de problèmes cardiaques.
Cicatrisation
Une étude clinique réalisée en double aveugle s’est intéressée à l’effet de l’aoe vera dans la cicatrisation de plaies après une greffe cutanée. 3 Les résultats ont montré un effet significatif de l’aloé vera dans la cicatrisation des plaies qui était plus rapide pour les patients traités à l’aide de gel d’aloès versus groupe contrôle. En revanche ils n’ont pas observé d’effet significatif sur l’amélioration de la douleur engendrée par la greffe.
Une autre étude s’est intéressée au pouvoir cicatrisant du gel d’aloès sur des brûlures, en comparant la vitesse d’épithélialisation chez des patients traités avec du gel d’aloès versus des patients traités avec de la crème à base de sulfadiazine 1%.4 Dans le cas de cette étude, un effet analgésique significatif a été mis en évidence chez les patients traités par le gel ainsi qu’une épithélialisation significativement plus précoce par rapport au groupe traité par la sulfadiazine.
Données cliniques publiées en médecine vétérinaire
CHEVAL : 1 étude
Une étude s’est intéressée à l’effet éventuel de l’aloé vera dans le traitement des ulcères gastriques du cheval en comparaison avec l’oméprazole.5. Ils ont utilisé une dose de gel d’aloès de 17,6 mg/kg sur un groupe de 20 chevaux présentant des ulcères gastriques non glandulaires de grade supérieur ou égal à 2/4, et 20 autres chevaux ont reçu un traitement à base d’oméprazole à 4,4 mg/kg, le tout pendant 28 jours. Il en ressort que l’aloé vera est significativement moins efficace que l’oméprazole dans la cicatrisation des ulcères gastriques non glandulaires du cheval. cette étude ne comportait pas de groupe contrôle ce qui limite l’interprétation des conclusions.
CHIEN et CHAT : 1 étude
Comparaison de l’effet cicatrisant du gel d’aloès (Aloe barbadensis Miller) versus une pommade a base de sulfadiazine argentique.6. Ils ont étudiés 13 chiens et 3 chats, repartis dans 3 groupes : groupe 1 : « jus » d’aloes, groupe 2 : gel d’aloès, et groupe 3 : sulfadiazine considéré comme le groupe contrôle. Ils ont observé un effet significatif sur la contraction des plaies dans les groupes 1 et 2 versus groupe 3. En revanche ils n’ont pas noté de différence significative entre les animaux du groupe 1 et 2. Dans tous les cas l’aloès permettait une cicatrisation plus rapide des plaies que la pommade à base de sulfadiazine.
RUMINANTS : 1 étude
L’étude concerne les parasites ovins et s’est intéressée aux effets antiparasitaire de l’aloès (Aloe Ferox). 7 Aucun effet significatif sur le comptage parasitaire n’a pu être mis en évidence.
Précautions d’usage, données de toxicité, contre-indications, toxicologie
1- CHEZ L’HOMME
L’aloe vera est une plante qui doit être manipulée avec soin : la sève située sous l’écorce est toxique, et seul le gel mucilagineux situé au cœur de la feuille est comestible. Il faut bien faire la différence entre la feuille entière et le gel pur.

Suc :
A éviter en cas d’insuffisance cardiaque, de diarrhées ou troubles hydro-électrolytiques 8
Pertes de potassium possibles (diminuant l’efficacité des laxatifs, ce qui conduit à augmenter les doses )
Perturbation de la muqueuse épithéliale de façon irréversible, entraînant spasmes et pertes de mucus.
A haute dose, induit une congestion du petit bassin et une stimulation réflexe de l’utérus Interdit pendant la grossesse
La dose létale est de 1 gramme par jour sur plusieurs jours ???
Gel :
Pas de contre-indication connue
ALOÏNE :
L’aloïne est un des principaux constituants contenus dans la sève d’aloe vera, située sous l’écorce des feuilles : c’est un purgatif très puissant à utiliser avec précaution. Il est également abortif, irritant et peut provoquer certaines réactions allergiques.
C’est une substance toxique que l’on retrouve dans la sève d’aloe.
L’aloïne, aussi connue sous le nom de barbaloïne (ou auraloïne, curacaoline), est un composé très amer de couleur jaune, jaunâtre à marron.
2- CHEZ L’ANIMAL
Seul le gel contenu au centre des feuilles est consommable, après cuisson. En tant que plante ornementale, l’aloe vera peut donc présenter un risque de toxicité important pour les animaux de compagnie du foyer. Certains composés comme la saponine ou le latex peuvent provoquer d’intenses symptômes digestifs et nerveux (diarrhée, déshydratation, hémolyse…).
Posologies traditionelles et publiées
Limite maximale de résidus – Dopage
Perspectives d’utilisations en médecine vétérinaire
Les perspectives d’utilisation les plus prometteuses de l’Aloe vera chez l’animal semblent concerner son usage externe. Sur la base de ses propriétés cicatrisantes, de nombreux topiques sont d’ores et déjà disponibles pour les chiens, les chats ou les chevaux.
En usage interne, ses propriétés digestives (effet laxatif, action cicatrisante) pourraient s’avérer intéressantes notamment pour les ulcères gastriques chez le cheval mais son utilisation nécessite des études cliniques pour cette indication.
Protocoles et études en cours
Rédacteurs/Rédactrices
- Nathalie Schmitt, modératrice site RéPAAS
Retours d’expériences
Remarques & Bibliographie
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